Le Robot qui voulait être un Ange

Il était une fois, un inventeur qui vivait dans un village très lointain.

Il avait créé le premier robot intelligent et l’aimait comme son fils. Comme il n’en existait aucun autre sur terre, l’inventeur voulut lui fabriquer des frères et sœurs robots. Seulement, il mourut avant de pouvoir le faire et le petit robot se retrouva tout seul.

Pour pouvoir voler et rejoindre son inventeur au ciel, le petit robot décida de se fabriquer des ailes. Ainsi, pensa-t-il, on me prendra pour un ange et je serai accepté au paradis des humains.

Grâce aux outils de son inventeur, le petit robot réussit à se construire une belle paire d’ailes.

Il les accrocha dans son dos et monta en haut de la plus grande des falaises. Une fois en haut, il sauta avec ses ailes bien déployées. Mais il était si lourd qu’il s’écrasa sur le sol.

Le petit robot, bien qu’un peu cabossé, ne perdit pas espoir et construisit une catapulte. Une fois installé dessus, il fut projeté vers le ciel. Il toucha presque les nuages et voleta quelques instants, mais cela ne suffit pas. Il dégringola de nouveau vers la terre et s’écrasa sur le sol.

Le petit robot était presque cassé, mais malgré cela, il persévéra. Il mit plusieurs jours à construire deux puissants réacteurs qu’il accrocha en dessous de ses ailes.

Lorsqu’il eut terminé, il les alluma et fut propulsé directement dans l’espace.

Une fois là-haut, il fut étonné de voir qu’il n’y avait aucun ange et surtout aucune trace de son inventeur.

Il voleta à leur recherche et sur son chemin rencontra un drôle d’engin.

– Qui es-tu ? demanda le petit robot.

– Je suis un satellite, dit le satellite. Que fais-tu par ici ?

Le petit robot répondit :

– Je cherche le paradis des humains, car mon inventeur y a été envoyé. Savez-vous où il se trouve ?

– Malheureusement, je l’ignore, dit le satellite. Mais si tu le souhaites, tu peux rester ici avec nous.

Trois autres petits satellites apparurent alors et tournèrent autour du petit robot.

Le petit robot accepta en se disant qu’il avait certainement trouvé le paradis des robots et que c’était bien mieux comme ça. Car ainsi il aurait enfin une vraie famille et ne serait plus jamais seul.

Fin

Partager l'article
Réagir
Retour en haut